La Haute Cour Constitutionnelle (HCC), par la voix de son président Jean Eric Rakotoarisoa, a proclamé ce mardi 8 janvier 2019 dans l’après-midi le nom du tout nouveau Président de Madagascar, élu à l’issue du deuxième tour de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 29 décembre dernier en la personne d’Andry Rajoelina, qui a déjà mené dès le premier tour.
Le plus jeune Président de la République de toute l’Afrique, 44 ans, a ainsi triomphé de son challenger l’ancien président Marc Ravalomanana, 69 ans, avec un pourcentage de 55,66 contre 44,34. La victoire d’Andry Rajoelina est nette et sans bavure. Le verdict de la HCC n’a pas varié des résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) le 27 décembre dernier.
Dans son tout premier discours prononcé en tant que nouveau Président élu de Madagascar, Andry Rajoelina n’a pas omis de remercier les Malagasy dans leur ensemble, y compris ceux qui ne l’ont pas élu. Il a aussi publiquement rendu hommage à sa Première Dame Mialy Rajoelina, celle qui a été de tout temps avec lui, et notamment durant la campagne présidentielle qui n’a pas été de tout repos pour le couple et ses compagnons.
« C’est le choix de la majorité qui a gagné, c’est le peuple entier qui est à présent doté d’un nouveau Président », a affirmé le nouveau PRM dans un court discours prononcé à l’adresse de la population, dans son quartier général de campagne à l’immeuble Arena à Ivandry. « Nous allons montrer un tout nouveau visage au monde entier, afin de concrétiser notre objectif de faire en sorte que Madagascar deviendra l’un des pays les plus développés en Afrique », conclut-il.
Aux dernières nouvelles, Marc Ravalomanana aurait reconnu la victoire de son adversaire et affirmé vouloir venir assister à sa cérémonie d’investiture à Mahamasina, avant la fin de ce mois. Évidemment, le conditionnel est de rigueur. En tout cas, souhaitons plein succès à ce jeune battant qui entamera bientôt son premier mandat de Président de la République à la tête d’un pays assoiffé de progrès.
Bernard Saraléa