Légende : Jocelyn Randriamandimbisoa  (FMVB) a pourtant promis d’inviter les Réunionnais.

La partie Réunionnaise annonce la non-participation de ses équipes de volley-ball  à la coupe des clubs de la Zone 7 (CCZ7).

C’est officiel,  le président de la Fédération française de volley-ball  Eric Tanguy l’a annoncé. Une information relayée par le « Quotidien de La Réunion » :  les Réunionnais ne participeront pas à la coupe des clubs de la Zone 7 qui se déroulera à Madagascar au début du mois de février.  En cause, l’inexistence, ou devrait-on dire le non- envoi d’une lettre d’invitation en ce sens à l’endroit de la ligue de cette île sœur.  La fédération malgache de volley-ball avait pourtant annoncé au mois de novembre de l’année dernière que 4 équipes réunionnaises y participeraient. S’agirait-il d’une omission volontaire, on est en droit de le penser étant donné que Mayotte, l’autre invitée de cette CCZ7, a déjà reçu son invitation.

Selon le président de la Fédération malgache de volley-ball,  cette démarche incombe au président de la Zone 7, en l’occurrence le Mauricien Kaysee Teeroovengadum, Ce que ce dernier n’a apparemment pas fait puisque l’édition du « Quotidien de la Réunion » paru ce dimanche 6 janvier 2019 annonce que « La Réunion n’a toujours pas reçu d’invitation officielle ».

Indésirables

Interrogé par un journaliste d’une chaîne privée de la capitale malgache samedi dernier, Jocelyn Randriamandimbisoa, le président de la FMVB, a fait état d’un « processus en cours  en vue de dénouer cette situation afin que la Réunion, par le biais de ses 2 équipes féminines et ses 2 autres équipes masculines, puisse participer ». Un optimisme battu en brèche par la déclaration du président de la Fédération française selon laquelle il s’agit ni plus ni moins que d’une mesure discriminatoire de la part du président de la Zone 7 qui fait « régner la loi comme bon lui semble ».   Pour Kaysee Teeroovengadum, ce président de la Zone 7, La Réunion serait  donc indésirable pour des raisons qui lui sont propres et qui sont loin d’être sportives. Un comportement indigne d’un dirigeant d’une telle instance sportive certes mais qui n’étonne pas les responsables réunionnais étant donné que ce n’est pas la première avanie dont ils sont victimes de sa part.

La FMVB décevante

Ce qui étonne ces derniers, par contre, c’est le comportement du premier responsable du volley-ball malgache  qui, selon Florence Avaby, la présidente de la ligue de la Réunion,  n’a donné aucun signe de vie ces 15 derniers jours alors qu’ils (le président de la FMVB et la présidente de la ligue de La Réunion) étaient en contact réguliers depuis un an. « J’ai l’impression que M. Randriamandimbisoa a subitement décidé de retourner sa veste » déplore cette responsable de l’île sœur.

Quoi qu’il en soit, la CCZ7 accueillie par Madagascar du 2 au 10 février prochain ne se déroulera  pas sous les meilleurs auspices avec ce manque de fair-play, et de la partie malgache, et de la présidence de la zone 7.  

Par ailleurs, le monde du volley-ball africain, dont Madagascar, risque de subir les contrecoups de ce comportement antisportif de ces responsables. En effet, la Fédération française de volley-ball menace de couper les subventions à destination du continent africain. Une décision qui risque de pénaliser à plusieurs titres la partie Malgache qui espérait beaucoup des Français à travers la signature d’une convention tripartie signée  en décembre 2017 entre la FMVB, la FFVB et la ligue de La Réunion.

 N.R