Paolo Solonavalona, le bouillant directeur de campagne du pasteur gourou de l’église de l’Apocalypse André Mailhol a publié ceci vendredi dernier, sur sa page Facebook :
« Raha samborina fotsiny tsy nanao hadisoana na nandika lalana ny iray aminay sy ny Kandida tohanako André MAILHOL, hanaiky izany ve ianareo mpiara-mitolona aminay? »
Ce qui, librement traduit, donne : « Si on nous arrêtait sans qu’on n’ait commis aucune infraction, moi ou le candidat que je soutiens André Mailhol, allez-vous accepter cela, vous qui êtes nos partisans ? »

Visiblement, il a lancé cette publication comme un ballon-sonde à l’adresse de ses partisans, pour savoir si ceux-ci seraient prêts à réagir d’une façon ou d’une autre, au cas où lui (ou le candidat Mailhol) serait arrêté par les autorités, à la suite de l’activisme invétéré et à fond la caisse qui était leur préoccupation première ces derniers temps, dans l’espoir de faire reculer probablement aux calendes grecques l’élection présidentielle du 7 novembre prochain. Comme le disent pourtant les adages bien malgaches :
« Te hanao aminy eo ! » - « Matahotra ny masony nefa te hividy ny lohany ».
Autrement dit, personne ne les a obligé de s’engouffrer dans cette voie pour le moins hasardeuse et potentiellement dangereuse. Qu’ils en subissent donc les conséquences sans montrer une velléité de faire des citoyens de boucliers humains pour se soustraire des éventuelles conséquences de leurs actes.