A la suite de l’affaire Aliarivelo Moramanana, l’avocat du parti Freedom et en même temps avocat personnel du député Rossy, qui a été victime d’une agression à main armée hier, 2 parmi les 3 individus qui sont suspectés avoir commis cette grave infraction sont déjà entre les mains de la police. L’enquête continue toujours sur cette affaire.

Les vidéos mettant en scène le fulgurant coup de pied asséné à la tête ainsi que le coup de canon de revolver porté violemment au visage de l'avocat sont rapidement devenus virales sur Facebook, et vues par de milliers de gens en un temps record. Les proches de Maître Aliarivelo Moramanana se sont offusqués en apprenant (ou en visionnant) la scène hier. S’il a été agressé par ce groupe des jeunes à peu près vers 5 heures du matin hier, à 7 heures ces proches arrivaient déjà à son chevet à l’hôpital HJRA à Ampefiloha. Les médecins ont diagnostiqué un traumatisme crânien, et constaté des blessures sur tout le corps. Agression, violence, humiliation, c’est ce qu’il a subi en prenant la défense d’un présentateur d’émission télévisée qui a été tabassé par ce groupe d’individu. D’ailleurs, Les identités de ces individus sont connues actuellement. L’un d’eux est le fils d’un général, directeur de la sécurité à la primature.


Cette institution avait déjà relevé le général de ses fonctions hier même. Selon les informations collectées, deux des agresseurs seraient officiellement arrêtés par la police et la gendarmerie nationale. Par ailleurs, les forces de l’ordre n’ont pas encore officiellement communiqué sur ces deux arrestations.

Qui sont-ils? Font-ils partie de la gendarmerie, ou de la police ? Seraient-ce des soldats ? Sur le plan politique, beaucoup pensent relier cette affaire à la politique alors que le général travaillait déjà à la primature depuis le mandat de l’ancien premier ministre Solonandrasana Olivier Mahafaly.

Il est temps que la justice règne enfin à Madagascar, ont déclaré de concert la grande famille des avocats, le parti politique Freedom, et le député Paul Bert Rahasimanana dit Rossy. Et c'est ce que ne cessent de souhaiter les Malagasy dans leur entièreté, las de subir une justice à vitesses multiples, où l'impunité est la règle pour les puissants, tandis que le mandat de dépôt est systématique pour les plus faibles parmi la société.


SS/BS